
Accident passager: changement d’orientation professionnelle pour inaptitude
Bonjour,
Dans cet article, nous vous parlerons du dossier d’un jeune homme, Mr O.
Sorti en boîte de nuit, retour allongé sur la banquette arrière: Accident passager
MR O. est un jeune adulte qui a été victime d’un accident passager. Ce dernier rentrait d’une fête, et était allongé à l’arrière d’une voiture conduite par l’un de ses amis. Ces derniers ont été victimes d’un accident non responsable, et Mr O, en sa qualité de passager d’un véhicule à moteur, était en droit d’indemnisation de l’ensemble de ses préjudices corporels. Mr O. A subi une intervention chirurgicale, suivi d’une période de convalescence longue.
Nous sommes intervenus dès le début de ce dossier, le père de Mr O. nous ayant appelé le lendemain de l’accident de son fils. Cela nous a permis d’obtenir plusieurs provisions auprès de l’assureur, et de mettre en place 2 expertises amiables contradictoires pour arriver jusqu’à la consolidation de Mr O. à 1 an et demi de sa date d’accident.
Incidence professionnelle, perte de son futur emploi, et retour sur les bancs de formation
Mr O. était, au moment de l’accident, en stage de fin d’études concernant une formation certifiante pour devenir charpentier. Il s’agissait d’une formation en 2 ans, pour laquelle il avait déjà validé 1 année et demi, et qui devait se terminer prochainement, à l fin de son stage en entreprise. Ce dernier avait aussi une promesse d’embauche de son employeur actuel en qualité de charpentier débutant. L’accident l’ayant rendu inapte à tout travail nécessitant le port de charges, il ne pouvait donc plus être charpentier. Etant jeune, il était encore possible pour Mr O. de se réorienter professionnellement. Nous avons donc négocié l’indemnisation de la perte de son année universitaire, la prise en charge de la nouvelle formation professionnelle, la prise en charge du différentiel entre les 2 années d’apprentis vs les 2 années de début de carrière en tant que charpentier: en effet, en tant qu’apprenti dans sa nouvelle formation, Mr O. subira une perte importante de revenus si l’on compare sa nouvelle situation à son salaire espéré inscrit sur sa promesse d’embauche en sorti de stage, ce qui aurait dû être le cas, si l’accident n’était pas arrivé. A tout cela, s’ajoute, évidemment, tous les postes de préjudices subis : déficit fonctionnel permanent (DFP), GTT, GTP, souffrances endurées, préjudice esthétiques, Préjudice d’agrément, préjudice sexuel… L’indemnité obtenue fût plus que conséquente, et Mr O. a pu, grâce à cette indemnisation, redémarrer sa nouvelle vie professionnelle sans se préoccuper de l’aspect financier de cette reconversion.
Nous ne pouvons pas savoir ce qui aurait été proposé à Mr O. si nous n’étions pas intervenu sur ce dossier, néanmoins, il est très fréquent que l’incidence professionnelle soit « passer sous silence », oubliée, ou largement minimiser par l’assureur responsable. N’oublions pas que, dans ce genre de situation, nous sommes dans un processus amiable de négociation. Or la victime, non assistée, ne détient pas l’ensemble des postes de préjudices donnant lieu à indemnisation, et ne sait pas les valoriser correctement. Aussi, cette négociation amiable peut, rapidement, devenir inéquitable, à partir du moment où l’une des parties ne détient pas le même niveau de connaissances des éléments indemnisables que les autres parties, une opportunité existe pour l’assureur de minimiser l’indemnisation à payer.
Alors, n’hésitez plus, si vous aussi, vous avez été victime d’un accident de la route en tant que passager, votre droit à indemnisation existe, et nous pouvons vous aider à obtenir une indemnisation cohérente. Contactez-nous pour que nous étudions gratuitement votre dossier.