Double sinistre en dommage corporel: Quand le sort s’acharne et que personne n’aide
Bonjour,
Nous vous parlons aujourd’hui du dossier de Madame D, toujours en instruction à l’heure actuelle.
Refus d’intervention de la GAV suite à décès après une chute dans le garage
Madame D n’a pas de chance, c’est le moins que l’on puisse dire. En effet, elle nous contacte en 2020 suite au décès de son conjoint à l’hôpital. Hospitalisé pour une douleur aigue suite à une chute dans son garage, ce dernier est tout d’abord opéré de l’estomac et en cours de rémission. Mais, la veille de sa sortie de l’hôpital, Madame D est contacté d’urgence pour une aggravation brutale de l’état de santé de son conjoint. Il sera réopéré d’urgence le lendemain, mais il sera trop tard, et il succombera à ses blessures. Madame D a contacté sa Garantie accident de la vie (GAV), l’hospitalisation résultante d’une chute à domicile. Ces derniers refusent de prendre en charge ce dossier, car l’hospitalisation est relative à une maladie de longue date, et non traumatique et imputable à la chute de Mr.
Ne sachant que faire, elle contacte le cabinet pour que nous puissions l’aiguiller sur cette affaire. A la lecture des pièces médicales, il apparait qu’un scanner a été réalisé avant l’appel de l’hôpital. Ce scanner a été réalisé plus de 24h avant la décision d’intervention chirurgicale. Pourquoi le délai était-il si long? En interrogeant l’hôpital, il apparait qu‘aucun médecin n’était disponible dans les 24h suivant ce fameux scanner pour interpréter ce dernier! Il a donc fallu attendre 24h, qu’un médecin puisse se pencher sur cet examen, pour tirer la sonnette d’alarme, et demander une intervention en urgence. A nos yeux, il s’agit d’une faute de l’hôpital, engendrant une perte de chance de survie de Mr D. Nous avons donc contacté l’hôpital en ce sens. Leur service étudie actuellement ce dossier, et nous attendons donc une position : Nous réclamons la reconnaissance de l’erreur médicale de l’hôpital, erreur ayant engendrer le décès de Mr D, et une indemnisation des préjudices engendrés par ce décès précoce. Si l’hôpital n’ouvre pas un sinistre en réparation du dommage corporel sur ce dossier, nous serons dans l’obligation de saisir l’ONIAM (CCI) afin que ce dossier soit étudié et que l’erreur médicale soit reconnue et indemnisée.
Mais, dans le fond, cette affaire n’est que la partie visible de l’iceberg des malheurs de Madame D. En lui rendant visite chez elle, nous avons rencontré son fils de 24 ans, paraplégique. En discutant avec eux, nous apprenons que ce dernier a été victime d’un accident dans une piscine. Aucune procédure d’indemnisation ni de prise en charge n’est encours.
Paraplégique après un accident dans une piscine, son fils est en fauteuil roulant
Que dire de Madame D, véritable mère courage qui, en l’espace de 3 ans, a vu son fils devenir paraplégique, et a perdu le père de ce dernier dans une probable erreur médicale! Cette femme a besoin d’aide, et c’est exactement ce que nous allons lui proposé.
En plus de suivre le dossier en GAV de son époux décédé, nous étudions le dossier de son fils, victime d’un accident dans une piscine. A l’étude des pièces du dossier, il apparait que le jeune homme, alors âgé d’une vingtaine d’années, se soit blessé en retombant à un endroit peu profond, mais surtout, à un endroit où un équipement à bulles, en béton, était installé. L’équipement en question, en marche, faisait des bulles qui, à priori, masquaient le fond de la piscine. A cela s’ajoute la question de l’affichage des profondeurs du bassin.
Ce dossier est encours d’avancement, et, de ce fait, nous ne pouvons en dire plus à son sujet. Néanmoins, nous sommes déterminés à obtenir une indemnisation pour les dommages corporels importants subis par le fils de Madame D.
Elle a bien fait de nous contacter, laissée seule, sans ressource, sans emploi, devant aider son fils paraplégique dans son quotidien, tout en faisant le deuil de son compagnon, décédé dans des conditions étranges et sans la moindre explication.
Nous sommes convaincus que nous pourrons aider Madame D a obtenir des indemnisations lui permettant de sortir la tête de l’eau, et de pouvoir vivre dignement, et aider son fils à vivre avec son handicap.
Si vous aussi vous avez besoin d’aide dans la gestion de votre dossier en indemnisation suite à des dommages corporels subis, contactez-nous. Nous étudierons votre dossier, et vous apporterons des réponses claires et directes.